
Le producteur de "Six Sense 2" dément les accusations de harcèlement sexuel et évoque des conflits internes
Un producteur, désigné par la lettre A, connu pour avoir dirigé la populaire émission "Six Sense: City Tour 2", a vigoureusement nié les accusations de harcèlement sexuel portées contre lui.
Dans un communiqué, son représentant légal, Me Lee Kyung-joon, a déclaré que la plaignante, désignée par la lettre B, avait déjà causé des désagréments à ses collègues, supérieurs et collaborateurs externes, ce qui avait conduit à sa mutation de l'équipe.
Selon l'équipe juridique, le comportement de B avait entraîné des conflits constants et répétés au sein de l'équipe de production, au point que les membres clés évitaient tout contact visuel avec elle, rendant la communication impossible.
Le producteur A aurait tenté désespérément de résoudre la situation et de faire avancer le projet, mais même ses conversations avec B se sont soldées par des disputes. Finalement, A a jugé nécessaire de modifier la composition de l'équipe pour assurer une production fluide et a rapporté ces conflits à sa hiérarchie.
Suite à la décision de la direction, A, en tant que responsable du programme, a informé B de sa mutation. La plaignante B, après avoir exprimé une vive opposition à ses supérieurs et n'ayant pas été entendue, aurait ensuite attaqué A avec des allégations fausses, selon le communiqué.
L'équipe juridique a catégoriquement nié que A ait eu des contacts physiques inappropriés provoquant une gêne sexuelle ou ait tenu des propos dégradants en cas de refus. Ils ont précisé que la relation entre A et B s'était limitée à des contacts légers tels que des tapes sur l'épaule ou des gestes d'amitié en public lors d'une fête réunissant plus de 160 personnes le 14 août, et que B avait également l'habitude de toucher l'épaule de A.
Le cabinet juridique a également fourni des vidéos comme preuves, montrant B touchant l'épaule de A ou tentant de passer son bras autour de lui par derrière. Ils ont affirmé qu'ils coopéreraient pleinement avec l'enquête pour prouver son innocence, et que les collègues de A étaient prêts à témoigner en sa faveur.
Le communiqué précise que l'entreprise mène actuellement une enquête complémentaire, et que la police n'a pas encore commencé son enquête sur A. Les avocats de A se sont plaints que les médias diffusaient de fausses informations visant à nuire à sa réputation.
Les réactions des internautes coréens sont mitigées. Certains soutiennent la version du producteur A et doutent des motivations de la plaignante B, tandis que d'autres appellent à une enquête approfondie et impartiale. Beaucoup insistent sur le fait qu'il faut éviter un "procès médiatique" avant les résultats officiels de l'enquête.