Les leçons humaines de 'Taepung Sangsa' face à la crise de l'IMF

Le drama du week-end de tvN, 'Taepung Sangsa' (littéralement "Société Taepung"), nous transporte en 1997, en pleine crise financière asiatique. Plus qu'un simple récit d'époque, la série diffuse une énergie inspirante qui résonne encore aujourd'hui. Ses dialogues poignants nous rappellent la valeur des liens humains et la résilience de l'esprit face à l'adversité.

"Nous sommes plus parfumés que les fleurs, et plus précieux que l'argent." (Épisode 1)

Cette réplique marque un tournant pour Kang Tae-pung (joué par Lee Joon-ho), autrefois un jeune homme insouciant d'Apgujeong, dont la vie est bouleversée par la crise de l'IMF. Sa société, "Taepung Sangsa", frôle la faillite, et son père, qui s'est battu jusqu'au bout, décède. En rangeant le bureau, Tae-pung découvre dans un coffre des livrets d'épargne au nom des employés, témoignant de l'estime de son père pour eux. Une note laissée par son père dit : "Ce qui compte plus que les résultats, c'est l'humain. Nous sommes plus parfumés que les fleurs, et plus précieux que l'argent." Ces mots deviennent son héritage. Tae-pung décide de reprendre l'entreprise familiale pour perpétuer l'œuvre de son père, devenant un homme d'affaires qui privilégie l'humain avant tout.

"Tu tomberas encore et encore, et un jour, tu t'envoleras." (Épisode 4)

Ce dialogue illustre la détermination de Tae-pung face à la trahison de Pyo Bak-ho (Kim Sang-ho), un homme d'affaires sans scrupules. Une clause cachée dans un contrat cause la perte de nombreux tissus pour "Taepung Sangsa". Face à Pyo Bak-ho, qui ne voit que l'argent, Tae-pung réalise qu'il a été manipulé sous couvert de "confiance". Cependant, il refuse de se laisser abattre et déclare : "J'apprends à voler grâce à mon père. Je tomberai, je tomberai encore, et un jour, je m'envolerai au-dessus de votre tête, Monsieur Pyo." Il parvient finalement à surmonter cet échec et à renverser la situation de manière spectaculaire.

"Alors, ils n'existent pas ? Vous ne les voyez pas maintenant ?" (Épisode 6)

Tae-pung est désabusé par le comportement cruel de Ryu Hee-gyu (Lee Jae-gyoon), un usurier. Il s'engage à rembourser la dette de Park Yun-cheol (Jin Sun-gyu), qui s'élève à 100 millions de wons, en vendant 7000 paires de chaussures de sécurité. Dans un monde où l'humanité semble avoir disparu, Tae-pung doute de l'existence de la romance, de l'amour et de la confiance. Mais Oh Mi-seon (Kim Min-ha) lui demande : "Ce n'est pas parce que vous ne les voyez pas maintenant qu'ils n'existent pas ?" Cette question rallume une étincelle d'espoir. Cette nuit-là, Tae-pung aperçoit une étoile phosphorescente au plafond d'une chambre d'hôtel à Busan, et sourit doucement. La romance existe toujours, même si elle n'est pas visible.

"Même si vous n'avez ni argent ni quoi que ce soit, la présence d'une personne à vos côtés suffit." (Épisode 7)

Grâce à une vidéo promotionnelle audacieuse et une présentation en anglais, Tae-pung et Mi-seon décrochent un contrat d'exportation de chaussures de sécurité. Cependant, une manigance de Pyo Hyun-joon (Moo Jin-sung) entraîne "Taepung Sangsa" sur la liste noire d'une compagnie maritime. Mais Tae-pung n'est pas seul. Il reçoit un soutien indéfectible. Cha-ran persuade le capitaine d'un bateau de pêche, qui connaissait le père de Tae-pung, d'accepter la cargaison. Les commerçants du marché de Busan se mobilisent pour aider à charger les chaussures. Une tenancière de restaurant lui tape sur l'épaule : "Même si vous n'avez ni argent ni quoi que ce soit, la présence d'une personne à vos côtés suffit. Peu importe à quel point le monde change, les gens qui y vivent restent les mêmes." C'est cette solidarité humaine qui permet à Tae-pung de se relever une fois de plus.

Les internautes coréens saluent le drama pour son message d'espoir et d'humanité dans le contexte des crises actuelles. Beaucoup soulignent que les leçons de "Taepung Sangsa" sont pertinentes et inspirantes.