
Drame MBC 'Jusqu'à la lune' : La réalisatrice Oh Da-young présente ses excuses pour la controverse du teaser
La réalisatrice Oh Da-young a une nouvelle fois présenté ses excuses concernant le teaser du drame MBC "Jusqu'à la lune" qui a suscité des critiques pour avoir présumé caricaturer le Moyen-Orient.
Lors de la conférence de presse tenue le 16 mai à Séoul, Oh Da-young, aux côtés des acteurs Lee Sun-bin, Ra Mi-ran et Kim Young-dae, a abordé la controverse. Le drame, dont la première est prévue pour le 19 mai, suit trois femmes issues de milieux modestes qui se lancent dans l'investissement en cryptomonnaies pour survivre dans un monde où les salaires seuls ne suffisent plus.
Auparavant, un teaser inspiré de publicités de confiseries des années 80 et 90 avait été diffusé. Des internautes étrangers avaient reproché à la vidéo, mettant en scène les actrices principales dans des tenues rappelant certaines cultures du Moyen-Orient, de tourner en dérision des traditions culturelles spécifiques.
Face à ces critiques, la production avait publié des excuses le mois dernier, reconnaissant un manque de considération pour les diverses sensibilités culturelles. La réalisatrice Oh Da-young a réitéré ses regrets, soulignant la nécessité d'une approche plus réfléchie. "Nous aurions dû travailler avec plus de finesse, sans aucune hésitation. C'était un moment où nous devions montrer une attitude de repentir", a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que cette expérience lui avait appris que les dramas ne s'adressent plus uniquement à un public national. "À l'avenir, je vais cultiver et affiner ma sensibilité cognitive à l'égard des différentes cultures", a-t-elle promis, affirmant son engagement à créer une œuvre plus inclusive.
Avant de réaliser "Jusqu'à la lune", Oh Da-young a été impliquée dans plusieurs projets de drama, démontrant ainsi son expérience dans l'industrie télévisuelle coréenne. Elle a exprimé son désir d'apprendre des erreurs passées et d'améliorer sa compréhension culturelle pour ses futures productions. Son approche dans "Jusqu'à la lune" vise à dépeindre une réalité économique frappante pour la jeunesse coréenne.